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    Kinds of Kindness
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    Clément B
    Clément B

    26 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Ça a le mérite d'exister, avec de brillants acteurs et actrices. Ça a le mérite d'exister comme un grand tableau rouge sang dans un musée d'art moderne. Bon... Tout ça pour quoi, tout ça pour rien, quelques rêves et cauchemars. 3 "courts" métrages. Pourquoi pas un seul vrai film, juste un ?
    Shawn777
    Shawn777

    503 abonnés 3 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2024
    Décidément, Yórgos Lánthimos enchaine, deux films en moins de six mois, du moins en France, avec de plus le même casting, il y a de quoi rester dubitatif ! Effectivement, comme beaucoup de gens j'imagine, je m'attendais à peu près à la même chose que "Pauvres Créatures" (enfin dans le délire du moins) mais si ce dernier était destiné à public plus large, nous avons ici un film qui tente de revenir aux bases du cinéma du réalisateur ! En effet, que ce soit dans la mise en scène ou le traitement des personnages et des situations dans lesquelles ils se trouvent, on retrouve du "Canine", du "Lobster", du "Mise à mort du cerf sacré" ; en bref, on retrouve quelque-chose de dérangeant et de déstabilisant. Alors, je comprends tout à fait que ça ne puisse pas plaire à tout le monde, d'ailleurs le film divise énormément mais personnellement, je dois dire que je suis complètement fan de ce style ! Alors oui, le film dure près de trois heures, encore une fois, même si j'apprécie beaucoup le réalisateur, je ne rentrai pas très confiant dans la salle mais finalement, l'ensemble passe très vite ! Notamment car nous avons en réalité trois histoires que je ne résumerai d'ailleurs pas ici car il est, je pense, primordial de garder la surprise ! D'autant plus que le réalisateur fait en sorte de ne pas dévoiler tout de suite le contexte, le but des personnages etc. Il commence chacune de ses trois histoires par une scène très déstabilisante dont on a du mal à comprendre le pourquoi du comment et c'est par la suite que le tout prend forme pour nous offrir, encore une fois, quelque-chose de complètement délirant ! Je ne crois pas pouvoir parler plus du film sans en dévoiler des bouts d'intrigue, ce qui serait très dommage, si ce n'est que nous avons encore une fois une vision très cynique et sinistre du réalisateur sur les gens, ici les américains et leur mode de vie, qu'il explore donc de manière différente dans ce que j’appellerai des contes pour adultes. La mise en scène est évidemment toujours excellente, s'adaptant à chacun de ses sujets et les acteurs sont également très bons ! "Kinds of Kindness" est donc du pur Lánthimos, c'est-à-dire délirant, mécanique, macabre et fataliste.
    Christoblog
    Christoblog

    763 abonnés 1 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Yorgos Lanthimos revient ici au style qui fit son succès au début de sa carrière : une construction intellectuelle stimulante, une âpre description des petitesses de l'âme humaine, une mise en scène de toute beauté, une cocasserie caustique qui fait souvent sourire.

    Le tout est ici multiplié par trois, puisque le film est constituée de trois histoires complètement distinctes de 55 minutes chacune environ. Comme c'est souvent le cas dans ce type de film, on pourra juger l'intérêt des trois parties assez disparates. La première est pour moi presque parfaite dans son développement narratif et la subtilité de ses échanges, la deuxième m'a parue à la fois plus prévisible et moins crédible, alors que la dernière vaut surtout pour ses dix dernières minutes ébouriffantes.

    Le trio d'acteurs est prodigieux et si Jesse Plemons a amplement mérité son prix d'interprétation à Cannes, Emma Stone et Willemn Dafoe sont formidables tous les deux.

    J'ai pris du plaisir à déguster cette nouvelle livraison du cinéaste grec, qui n'a pas son pareil pour sonder les relations de pouvoir et de dépendance des êtres humains, leur obsessions et leurs aliénations, dans un monde dystopique et sur un mode qui mêle admirablement l'humour et la cruauté (la scène de la sextape en souvenir de la défunte en est un excellent exemple).

    Pour ceux et celles qui avaient aimé The lobster.
    Shiki
    Shiki

    70 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Le film est composé de 3 mini histoires distinctes. Toutes plus farfelues les unes que les autres, toutes avec un rythme des plus soporifique… vous allez les sentir passer les 2h44. Y’a rien de très intéressant, c’est lunaire tellement s’en est bête et sans aucune aucune logique. Tout y est gratuit; de la violence, du gore, du sexe.. Une sacrée perte de temps.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    850 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2024
    Très partagé devant ce Kinds of Kindness.
    Grand fan de Lanthimos, je ne partais pas spécialement à l'encontre de son univers dérangé, mais la structure anthologique en 3 parties me laissait dubitatif, tant l'exercice est souvent peu équilibré en terme de qualité.

    Et cela ne trompe pas, car le gros défaut de Kinds of Kindness tient non seulement dans don aspect inutilement étiré, mais aussi devant la qualité variable des segments.

    Évidemment, sur les 2h45 il y a à boire et à manger, mais la constante reste la qualité d'interprétation du casting et la fabrication globale.

    À travers ces 3 histoires, le duo Lanthimos-Filipou affiche un degré de misanthropie assez dingue (c'est leur plus aride depuis Canine), n'hésitant pas à salir les acteurs de manière assez réjouissante.

    Ce sera d'autant plus flagrant dans le segment central (le meilleur et la réussite du film), explorant une dynamique de couple et d'exercice de pouvoir jusqu'à des proportions malsaines qui arrivent à bien surprendre (définitivement un métrage pour public averti), portée par un duo Jessie Plemons-Emma Stone parfait.

    Mais là où ça fâche c'est sur les 2 autres histoires (la 1e portée par Plemons, la 3e par Emma Stone). Les thématiques de sexe, de domination, de secte et de violence traversent l'ensemble, mais au prix d'une vanité qui contrecarre leur efficacité et la distillation de leurs idées.
    Si bien que malgré leur symbolique, on se retrouve avec des histoires deux fois trop longues pour ce qu'elles veulent raconter. Pire, un style pompier avec surlignage d'intention (la musique avec des chœurs en guise de gros sabots) viennent parasiter l'aspect cru et dérangeant désiré.

    Le casting est royal (Dafoe, Qualley, Chau, Athie..) et se met littéralement à nu pour Yorgos. Mais au final, Kinds of Kindness reste le film le plus faible de son auteur de par son inconstance, malgré de sacrés moments déjà difficiles à enlever de sa mémoire !

    2.5/5
    eve land
    eve land

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2024
    destructuré, certainement pleins de choses à analyser mais trop inintéressants dans la forme pour être sauvé par le fond. un film à voir par extrait pour l'analyse mais dans l'ensemble on s'ennuie terriblement
    selenie
    selenie

    5 680 abonnés 6 071 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2024
    S'il s'agit d'un long métrage on peut plutôt dire que c'est surtout trois moyens métrages aux thématiques similaires déjà abordées par le réalisateur dans son oeuvre. Forcément, chaque partie a ses qualités et ses défauts qui poussent à préférer l'une que l'autre. Malheureusement, c'est sans doute ce choix qui ne convainc pas tout à fait. C'est d'abord un soucis de rythme justement, les segments semblent tirés en longueur, et on se dit qu'un film choral en mêlant les trois histoires auraient justement donné du punch à l'ensemble ; d'ailleurs c'est ce que la géniale bande-annonce promettait, dommage... Par là même, la B.A. promettait aussi du bon son mais on s'aperçoit que la musique est quasi la même tout le long des trois segments ce qui n'aide pas pour donner du rythme. Les trois histoires composent une sorte de trois fables modernes d'une misanthropie inouïe, on pense un peu aux classiques "Le Decameron" de Boccace ou plus encore de "Le Pentamerone" de Giambatista Basile. Les thématiques tournent autour de l'amour et de la solitude, de l'indifférence aussi mais par la biais de l'emprise plus ou moins malsaine de rencontres ou d'événements. On reste donc très partagé mais qui reste souvent assez dingue et/ou savoureux pour un moment cinéma singulier et original.
    Site : Selenie.fr
    Audrey L
    Audrey L

    579 abonnés 2 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    "J'ai rien compris, mais c'était bien." On a beau adorer les délires étranges et fascinants de Yorgos Lanthimos (surtout son dernier Pauvres Créatures, époustouflant), on n'était pas prêt pour ces scénettes cyniques et corrosives (du style de la comédie noire Les Nouveaux Sauvages), pour ces non-fins insaisissables, pour ces rôles tous plus bizarroïdes tenus par Jesse Plemons (Palme d'interprétation masculine, à la surprise générale), Emma Stone (très en forme), Margaret Qualley (toujours incroyable, et ici principalement dans la dernière partie de ce film de 2h45, la meilleure section qui récompense notre patience) et Willem Dafoe (juste un sympathique caméo). Kinds of Kindness nous a bien eu, alors qu'on se dandinait gaiment lors du logo 20 Century Fox avec Sweat Dreams (Eurythmics) balancé à fond (à faire exploser les enceintes du Palais Lumière). La musique se coupe net, on reste interdit, on embraye directement sur une ouverture qui ne nous explique rien, essayant de démêler le mystère autour de cet employé de bureau qui a des spoiler: fiches Bristol qui lui dictent ses journées, et fonce dans des voitures au hasard.
    "Pourquoi", nous direz-vous ? C'est ce qu'on s'est demandé quand un générique de fin s'est lancé à 50 minutes du début. "Ah. C'est un film à sketches. Et on n'a rien compris au premier, ça commence bien." Heureusement, le deuxième est un peu plus lisible (un mari parano est persuadé que "ce n'est pas sa femme" à la maison, alors quoi de mieux... spoiler: que de la bouffer ? Bon, on n'a pas plus compris la fin où l'épouse déboule sur le palier de la porte, partageant le plan avec le cadavre de "l'autre"... "L'autre quoi ?" : aucune idée.
    ), et le troisième restera celui qu'on préfère. Une drôle d'histoire de spoiler: secte qui cherche son élue, a priori trouvée par une membre (Emma Stone), sauf que la capture ne se passe pas comme prévu...
    On a préféré cette dernière histoire à cause du jeu zinzin d'Emma Stone, Jesse Plemons et Margaret Qualley (qui joue deux rôles !), du rythme et du scénario plus faciles à suivre, de la scène "du chien" qui nous a fait détester viscéralement le personnage principal, et évidemment du final qui nous a fait éclater de rire à l'improviste. Vraiment, le mieux écrit, qui aurait mérité d'être développé en un film complet de 1h50, plutôt que d'être tassé avec deux autres historiettes (plus bordéliques, bien qu'intéressantes) qui font gonfler la durée de ce Kinds of Kindness à 2h45 (trop copieux). On serait méchant (comme le ton de ces sketches), on dirait que pour un Yorgos Lanthimos, cet opus est un peu faible, on serait gentil (comme la véto du troisième sketch), on dirait que pour un film lambda, Kinds of Kindness mérite le coup d’œil, par curiosité pour toute l'originalité qu'il propose (on ne voit pas ça tous les quatre matins), pour les jeux investis, et surtout pour ce troisième sketch bien écrit et étonnant à la fin. Les trois sketches sont inégaux, l'ensemble est déstabilisant, mais on vous conseille de mettre sur votre fiche Bristol "- Aller voir Kinds of Kindness", de monter dans votre grosse cylindrée, et surtout de bien attacher votre ceinture.
    Cinévore24
    Cinévore24

    314 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Quelques mois seulement après son précédent (et très réussi) «Pauvres Créatures», le réalisateur Yorgos Lanthimos nous revient avec ce «Kinds of Kindness», triptyque perché et cruel sur l'emprise (physique comme psychologique) et la soumission.

    Reprenant une partie du casting de son précédent film (Emma Stone, Willem Dafoe, Margaret Qualley), et y rajoutant également de nouvelles têtes (Jesse Plemons, Hong Chau, Mamoudou Athie), Lanthimos fait jouer chacun d'eux dans les 3 histoires, et dans des rôles bien différents à chaque fois.
    Ce qui nous permet de voir et d'apprécier l'éventail de jeu très hétéroclite dont est doté ce casting talentueux (mention spéciale à l'excellent Jesse Plemons, très justement récompensé par le Prix d'Interprétation Masculine à Cannes cette année), qui constitue à mes yeux LA force principale de ce film trop long et assez inégal dans son ensemble.

    Le souci principal de cette nouvelle production étant justement d'en avoir fait 3 films aux qualités très variables, plutôt qu'un seul film qui aurait sans doute été plus impactant et intéressant si l'écriture avait été adaptée au format long.

    Un 1er film sur la dépendance affective assez réussie dans sa globalité, notamment dans son aspect cruel, et ce malgré quelques outrances stylistiques pas toujours indispensables.
    Un 2nd film, se présentant comme une sorte de métaphore des violences conjugales, qui semble déjà un peu trop étiré pour ce qu'il a à raconter, et bascule dans sa dernière partie dans l'exercice de style qui veut bousculer à tout prix, mais sans y parvenir autant qu'il l'aurait voulu.
    Et un 3e et dernier film, nous illustrant notamment les dérives du fanatisme sectaire et son obsession, dont le manque de rythme, des effets un peu lourdauds et la durée volontairement étirée pour rien, m'ont clairement démontré les limites de ce dispositif en triptyque et m'ont fait lâché l'affaire.

    Dommage, la réalisation de Lanthimos est comme souvent de grande qualité, faisant ressentir par l'image la "prison" mentale dans laquelle se trouvent nos personnages, et l'usage d'un humour noir et imprévu fait parfois mouche au cours des différents films.
    Seulement, cela n'a pas suffit pour me tenir en haleine durant 2h45.

    Malgré un très bon casting qui se fait plaisir, «Kinds of Kindness» se rapproche plus d'un projet récréatif, bien trop long pour ce qu'il a à nous raconter, se la jouant parfois faussement provocateur et un peu m'as-tu-vu, et perdant clairement en rythme et en intérêt au fil de ses chapitres. 5,5-6/10.
    capirex
    capirex

    76 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2024
    Film intéressant et original de Yorgos Lanthimos , bien qu'un ton en dessous de son précédent "Pauvres Créatures" qui est pour moi son film le plus abouti jusqu'à lors , que ce triptyque torturé , fascinant et captivant composé de trois segments séparés et autonomes, dans lesquels les mêmes acteurs incarnent différents personnages ce qui n'est absolument pas dérangeant !
    Ceci dit , la réalisation n'a rien de "kind" ou d'aimable mais se révèle souvent très drôle !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    158 abonnés 1 055 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Trois films en un pour cette œuvre infiniment douloureuse et longue du réalisateur grecque. Sorte de trip cryptique qui a du mal à cacher son abyssale vacuité et l’ennui profond qui en découle. Lanthimos provoque gentiment mais ne parvient pas à masquer qu’au fond il n’a rien à dire ni à raconter. Yorgos vient en l’espace de six mois de réaliser l’un des plus grand écart du cinéma contemporain : entre son « presque chef d’œuvre » (Pauvres Créatures) et ce « presque navet » l’écart est énorme. Si l’équipe grecque de gymnastique est capable d’un tel exploit elle devrait récolter quelques médailles cet été.
    Alolfer
    Alolfer

    98 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2024
    Yorgos Lanthimos est de retour pour sortir un 2e film dans la même année ! Pour Kinds of Kindness, Yorgos change totalement de registre par rapport à son précédent film. Film étrange, spécial, inaccessible... bref, une touche artistique reconnaissable par sa mise en scène et son scénario. Également, une grande performance des acteurs et actrices notamment Emma Stone qui est toujours aussi parfaite, prouvant une fois de plus qu'elle est la meilleure actrice à l'heure actuelle. Mais aussi, Jesse Plemons, récompensé à Cannes. Totalement mérité pour un acteur sous-côté. Loin d'être son film le plus accessible, mais brillant pour ma part !
    Nicola A.
    Nicola A.

    27 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2024
    vu en Italie. trois métaphores, fortes et efficaces, de l'esclavage généré par les relations toxiques. Mais seulement dans le premier épisode la métaphore arrive au spectateur de manière immédiate. sûrement le mieux construit. avis aux non amateurs des films d'horreur : n'y allez pas, sinon ça donne des cauchemars toute la nuit.
    traversay1
    traversay1

    3 238 abonnés 4 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Remettre au goût du jour le film à sketches n'est certainement pas une bonne idée, tant le genre, plus ou moins tombé en désuétude, ne peut prétendre, au mieux, qu'à des semi-réussites et, le plus souvent, à des œuvres insipides et inégales, par nature. Il y a bien une unité de ton sans Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos, ce bizarre qui n'est jamais beau et cède le plus souvent au sinistre (l'humour n'est pas ce que l'on retient en priorité ici, ce qui est cruel et grotesque s'avérant en l'occurrence plus sardonique que réjouissant). Fondamentalement, aucun récit du triptyque du cinéaste grec ne possède l'épaisseur ne serait-ce que d'un moyen-métrage. Et dans le cas de la deuxième et surtout de la troisième histoire, Lánthimos étire son intrigue étique jusqu'à plus soif, y insérant quelques scènes de pure provocation ou bien gore, comme une envie de pimenter un plat qui a déjà été copieusement assaisonné, pour cacher un arrière-goût saumâtre. Au fil de situations incongrues, avec les meilleures scènes qui se situent dans le premier segment, il faut quand même avouer que les acteurs sont impeccables, y compris dans des postures ou des dialogues guère confortables. Félicitations à Emma Stone, à Willem Dafoe et à Jesse Plemons, avec une légère préférence pour ce dernier.
    Claire Fiorucci
    Claire Fiorucci

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2024
    Du grand Lanthimos ! Je conseillerais à tous ceux qui n'ont pas considéré Canine comme un film exceptionnel, à ceux qui s'attendent à voir quelque chose dans le goût de "Poor things", et éventuellement à ceux qui ont un QI à deux chiffres de passer leur chemin. Pour les autres, ce film est une fresque imprévisible, drôle, labyrinthique, cynique, morbide, grotesque, magnifiquement réalisée, orchestrée et jouée. Palme de l'étrange, de la bizarrerie, 3 contes -tenus par un fil (très) rouge- pour adultes avertis du spectre des humains asservis.
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