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islander29
803 abonnés
2 296 critiques
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4,0
Publiée le 27 juin 2024
Épatant ce film. Une allégorie sur les armes à feu qui ne manque pas de poudre ! J’avertis de ne rien dévoiler, car la chute du film va en surprendre plus d'un (spectateur)....Le scénario est subtil et cela m’a même fait sourire....Que dire des paysages, des personnages, même l’américain joue admirablement....Le film montre qu’un pays doit évoluer tout en gardant ses traditions...C’est « clutch » et politiquement approprié . je dois dire que ces pays-là qui ne font guère rêver politiquement offrent des bols d’air incomparables.. Souvenirs d’un voyage en Chine, pardon au Tibet, je me suis revu trouver une banque dans un petit village quasiment paumé....Ah les voyages, ne jamais hésiter....Pour conclure, ce film est la petite surprise de l’année et délicatement mis en scène( du feel good movie) précipitez vous.....
Figurez vous qu'en 2006, le Bouthan a vu arriver sur ses terres la télévision, Internet et la démocratie. Jusque là monarchie absolue, il s'est trouvé que le roi du moment, âgé d'à peine plus de 50 ans, a décidé d'abdiquer en faveur de son fils et de faire de son pays une monarchie parlementaire. Qui dit monarchie parlementaire dit forcément élections ! Euh, quoi, ça sert à quoi des élections ? Comment ça marche ? On a un souverain qui prend de très bonnes décisions, ce qui nous intéresse avant tout, c'est notre famille, se sont dits, parait-il, beaucoup de bouthanais. On en connaît un chez nous qui serait super content de gouverner un peuple comme ça, sans qu'il y ait des récriminations quand il prend tout seul dans son coin des décisions importantes. Oui mais le roi bouthanais, il y tient à la démocratie qu'il veut offrir à ses concitoyens et des élections "blanches" sont organisées pour apprendre à l'ensemble du peuple comment marche la démocratie avant de procéder un peu plus tard à la véritable élection. On va même se payer le luxe d'apprendre au peuple les disputes politiques, pas toujours bien vues quand cela nuit à la solidité des familles. C'est cela que le réalisateur bouthanais Pawo Choyning Dorji a choisi de mettre en scène dans "Le moine et le fusil". Mais alors, ce titre, d'où vient il, vous demandez vous ? En fait, le réalisateur a trouvé que ce seul sujet de la démocratie imposée et apprise à un peuple était insuffisant et il a choisi de pimenter son film en ajoutant l'histoire d'un lama qui a besoin d'un fusil pour la prochaine pleine lune afin d'"améliorer la situation" et d'un américain prêt à payer des fortunes pour acquérir un fusil en provenance de la guerre de sécession trouvé chez un fermier bouthanais. Plutôt ennuyeux dans sa première partie, "Le moine et le fusil" s'avère inférieur à "L'école du bout du monde", le film précédent de Pawo Choyning Dorji. En plus, le travail sur le sous-titrage a été très mal réalisé : quand arriverons nous à ce qu'on nous fournisse des sous-titres qui soient toujours lisibles en évitant de mettre des sous-titres blancs sur des parties blanches de l'image ? Concernant les paysages que nous montre le film, on est moins dépaysé que dans "L'école du bout du monde" car on a vraiment l'impression qu'il a été tourné dans le Massif Central ou dans l'Aveyron.
C’est un beau film sur l’ouverture en 2006 d’un pays, le Bhoutan, à la démocratie et à la modernisation. Dans ce film bien réalisé avec une bonne bande-son et de belles prises de vues, on assiste à cette difficile mutation importante pour ce pays où le bonheur et le poids des traditions étaient jusqu’alors leur identité. La réalisation est empreinte de beauté et de poésie qui rend ce film agréable à visionner.
Excellent film sur la perversion que crée le monde occidental - téléphone portable, télévision et l'argent etc - et sur le bonheur et la démocratie qui le tue . Tous les problèmes sont vus (harcèlement, convoitise, etcc) et c'est aussi une ode à) la paix
Educatif, dépaysant, interessant, drole et decalé à la fois! La beauté de ce film est que tout en étant situé dans un cadre exotique, il questionne notre culture occidentale.
L’École du bout du monde avait conquis la planète par sa belle candeur, sa générosité et ses valeurs, tout en épinglant le Bhoutan sur une carte, pour ceux qui auraient ignoré sa localisation particulière. Avec Pawo Choyning Dorji, toujours à la réalisation, Le moine et le fusil se révèle nettement moins passionnant et d'une naïveté presque niaise en son dénouement, se laissant cependant voir pour ses paysages et sa sage philosophie de vie, assez éloignée des canons occidentaux de modernité; C'est davantage que de l'exotisme à la petite semaine que de raconter comment ce pays bouddhiste a finalement accepté Internet, la télévision et la démocratie, sous forme d'élections, en l'espace d'une poignée d'années, dans la première décennie du siècle. Les enjeux du scénario sont moins immédiats que dans L'école du bout du monde mais Le moine et le fusil nous régale de personnages pittoresques, comme dans une comédie de Pagnol. Quand le Bhoutan arrive et rejoint le reste du monde, tant sur le plan de la course à la technologie que sur celui de l'éducation et du gouvernement de son peuple, il n'en reste pas moins, semble t-il, attaché à des traditions et des valeurs immémoriales. Et avec son propre rythme de vie qu'il n'est pas interdit de lui envier.
Une jolie fable sur la découverte de la démocratie au Bouthan, ce petit état au pied de l'Himalaya. Le message délivrée n'est pas franchement en faveur d'un fonctionnement électoral et parlementaire, qui a bien du mal à convaincre des populations rurales, guidées par la religion et le respect de leur roi. Ce film a beaucoup de qualités : des images superbes, un ton sensible à la fois poétique et legèrement humoristique, la découverte d'une culture et d'une société. On pourra lui reprocher sa lenteur, la légèreté et la naïveté du scenario. Une expérience positive et intéressante finalement.
Un joli film très intéressant sur le changement de 2006 vers un Bhoutan démocratique. Le sous texte est très jolie. L'histoire en elle même est un peu trop simple et manque d'originalité. La ressemblance de l'acteur américain à un milliardaire très connu n'est surement pas une coincidence
Le Bouthan, pays relativement méconnu, encore plus quand on parle cinéma. Un film politique, sociétal sur fond de paysages ruraux, un film doux comme le bouddhisme. Un film sur la transition vers la modernité, mot qui finalement perd tout son sens à l’issue de cette très jolie histoire.
Un petit bijou qu' il faut absolument aller voir ! Que peut bien vouloir faire d' un fusil un moine bouddiste dans un pays ôû ne régne que la paix et le respect de l' autre ? Dans une période oû ne régne que la violence, la bêtise et la méchanceté on sort de la salle avec deds étoiles plein les yeux... Magnifique.
Découverte lors d'une avant-première en festival. Une fable subtile, amusante et touchante sur la politique et la non-violence. Dans les paysages magnifique du Bhoutan. Le réalisateur m'avait déjà beaucoup touché et émerveillé avec "Lunana, l'école du bout du monde" et récidive ici.
Un film surprenant par sa capacité lié l'humour et la modernité avec le caractère ancestral de la culture et la religion bouddhiste. Scénario avec des accents ironiques pour un film à voir absolument.
Ce film fait bien partager l'âme du peuple bouthanais, partagé entre les promesses du progrès et l'attachement aux valeurs ancestrales. Avec une touche d'humour réussie, un bon moment de dépaysement...