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    Elyas
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Elyas" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Elyas est né grâce à Mathias Rubin. En 2022, le producteur a demandé à Florent-Emilio Siri s'il avait envie de refaire un film d’action. À l’époque, le cinéaste ne savait pas s'il avait encore des choses à raconter dans ce genre qu'il a déjà exploré : "En plus, je suis toujours un peu dubitatif parce qu’il n’y a pas beaucoup d’acteurs français qui peuvent faire des films – et je le dis en mettant des guillemets – d’action."

    "Ce sont des rôles très physiques où il faut jouer des émotions extrêmes et variées. Ce n’est pas facile du tout. C’est donné à très peu d’acteur. Puis Mathias me parle de Roschdy Zem pour incarner un rôle principal. Et là, ça change tout pour moi. Je suis Roschdy depuis deux décennies et j’ai toujours eu très envie de travailler avec lui mais on avait jamais trouvé l’occasion de le faire", se rappelle le metteur en scène. Il ajoute :

    "Non seulement c’est un grand acteur, dont on peut sentir toute l’humanité dans chacune de ses interprétations, mais il a surtout cette présence, comme Steve McQueen ou Lino Ventura que j’apprécie énormément et qui est obligatoire pour un film d’action."

    Titre d'origine

    A l'origine, le film devait s'appeler Fatum ! et non Elyas.

    Histoire vraie

    Alors qu'il réfléchissait à un film pour Roschdy Zem, Florent-Emilio Siri s'est remémoré une histoire concernant les mariages forcés de très jeunes filles, notamment celle d’une enfant de 12 ans dont la mère était une princesse, mariée à un émir et qui avait fui en Angleterre parce que sa fille était destinée à un adulte héritier d’un trône du Moyen-Orient : "J’avais trouvé cet événement à la fois incroyable, et le courage de cette mère très touchant."

    "Puis, je tombe sur un deuxième article racontant l’histoire d’une autre jeune princesse prisonnière de son père qui s’était sauvée de chez elle, avait entamé une cavale d’une dizaine de jours avant d’être arraisonnée sur un bateau au large de l’Inde par un commando qui l’avait reconduite chez elle. Pareil, dans les années 2000, une autre princesse avait été kidnappée en plein Londres, forcée de monter dans une voiture et ramenée au Moyen-Orient."

    "On a plus jamais eu de ses nouvelles depuis. Je trouvais que c’était un bon point de départ pour imaginer une fiction pour le cinéma. Et peu à peu, entre ces faits divers, l’envie de travailler avec Roschdy Zem ; le désir de renouer avec le film d’action s’est mis en place… J’ai pitché mon idée à Mathias Rubin qui a trouvé également que c’était un bon point de départ et il m’a donné carte blanche", se souvient le réalisateur.

    Un pro de l'action

    Florent-Emilio Siri s'y connaît en matière d'action, puisqu'il a notamment mis en scène Nid de guêpes, Otage et L'Ennemi intime avant de se concentrer sur la série Marseille. Il n'était plus revenu au cinéma depuis la comédie Pension complète en 2015.

    Personnage complexe

    Florent-Emilio Siri voulait travailler sur un héros d’action qui soit complexe et pas juste un prétexte à de l’action. Un personnage avec une vraie problématique qui ne soit pas valeureux gratuitement du début à la fin : "Peu à peu, l’idée à germé autour du trauma, du complot et de la paranoïa, inspirée des films que j’adore comme Taxi Driver de Scorsese ou d’autres fictions complotistes comme À cause d’un assassinat de Pakula ou les Trois Jours du Condor de Pollack", précise le cinéaste.

    Tournage et budget

    Le tournage de Elyas a duré 10 semaines ; il a débuté le 4 juillet au Maroc, et s'est poursuivi en Île-de-France jusqu’au 6 septembre, en décors naturels et en studios. Son budget est de 14 millions de dollars, soit 12,46 millions d'Euros.

    Maniement d'armes lourdes

    Si Roschdy Zem ne s'est pas entraîné davantage que d'habitude pour les besoins d'Elyas, étant donné que le sport fait partie de son mode de vie, le comédien s'est beaucoup adonné au maniement d'armes lourdes : "Et cela m’a pris beaucoup de temps. Ce n’est pas si simple. Le moindre geste, s’il est un peu maladroit et laborieux, détruit tout votre travail. Ces armes sont très lourdes et même si elles sont démilitarisées pour les besoins du film, elles font leur poids. Et puis les militaires n’utilisent plus les armes comme autrefois. Désormais, ils font face à l’ennemi."

    "Il faut donc intégrer tout cela pour être le plus près de la réalité, apprendre à charger et recharger le plus rapidement possible en vérifiant la douille, la cartouche, monter et démonter une arme… Un entraînement au quotidien qui ne servira peut-être même pas dans le film mais qui donne du crédit à votre personnage", se rappelle-t-il.

    Filmer la violence

    Dans sa manière de filmer la violence, Florent-Emilio Siri avait pour référence centrale Le Château de l’Araignée d'Akira Kurosawa. Il explique : "Dans ce film, on ne sait jamais d’où va surgir la violence. Mais quand elle arrive, elle est terrible, brutale. Elle est non seulement forte et surprenante, mais surtout elle est organique. Et très forte en termes d’émotion. Comme souvent dans le cinéma asiatique surtout dans le cinéma coréen en ce moment."

    Trouver Nour

    Trouver l'interprète de Nour a été un vrai challenge. Florent-Emilio Siri voulait trouver la perle rare et a commencé par chercher en Égypte, au Maroc et en Algérie, comme ce personnage vient du Moyen-Orient. Le metteur en scène se remémore : "Mais rien ne sortait. On a lancé une recherche en France. La problématique du rôle, c’est que Nour a 13 ans dans l’histoire. Le souci c’est que les fillettes qui ont 12/13 ans n’ont pas suffisamment de maturité pour pouvoir jouer un tel rôle. Au-dessus, elles ont plus de maturité mais il y avait le risque de « sexualiser » le personnage."

    "Parce que à 14/15 ans elle ont des physiques de jeunes filles. Du coup, ça aurait créé une ambiguïté dont je ne voulais pas. Et puis ma directrice de casting, Marie- France Michel a eu un instinct de génie. Elle faisait passer des essais à Paris et a croisé Jeanne par hasard qu’elle connaissait déjà mais qui n’avait rien de moyen-oriental a priori. Elle lui a proposé de passer un essai comme ça tout de suite. J’en ai pleuré quand j’ai découvert ses essais. Il y avait quatre scènes à passer. Elle les a apprises en vingt minutes avant son audition. Il y avait une scène d’émotion et elle m’a bouleversé."

    "Elle est surdouée. Elle n’avait aucun problème à apprendre l’arabe phonétiquement avec un accent moyen oriental. Elle est chargée d’émotion. Elle comprend tous les sentiments comme une adulte. C’est déjà une actrice: une grande actrice en devenir. Naturellement douée. Avec une présence, une photogénie, une intelligence, une pertinence. C’était la perle rare dont avait besoin le film."

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